Naziha Azzouz

Algeria

Biography

The Feminin Tarab

Naziha Azzouz – vocal  (France/Algeria)

Naziha Azzouz was born in Algeria and moved to France at the age of 12. She started singing the old Andalucian music at a very early age and performed in Algeria, France, Morocco, the United Kingdom, and Canada.

In 1998 Naziha met Adel Salameh (Palesinian Oud player) to studied Arabic music, i.e. the music of the Orient, which has nothing to do with North African music. Naziha recorded 4 Cds with Adel Salameh (Palestine).  She also works with medieval groups.

Le Monde, has described her voice as, “This is no ordinary voice. This voice is coming from Paradise.”

 

Videos

Trio Femmes du Monde. Amphithéâtre de l’Opéra de Lyon. 2011 g1lcYWIuIbI
Trio Femmes du Monde. Amphithéâtre de l’Opéra de Lyon. 2011 g1lcYWIuIbI
Trio Femmes du Monde. Tala Al’Badrou Alayna 9sUrO_m-qJA
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Discography

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Yosuke Yamashita Trio

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Solo Projects

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Compilation

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Collaboration

Rissala
Enja Records, Germany
2007
Hafla
Enja Records, Germany
2004
Kanza
Enja Records, Germany
2001
Nuzha
Arion Records, France
1999

C. Santana

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Music samples

Photos

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Press


  • TROIS MUSICIENNES POUR PREFIGURER L’ANTENNE DE L’INSTITUT DU MONDE ARABE.  Un concert à la Cave aux poètes a mis en scène les trois artistes : Naziha Azzouz, Nora Thiele et Sofia Lampropoulou. Le trio était présenté par l’Institut du Monde arabe en partenariat avec la région Nord – Pas-de-Calais et les villes de Roubaix et Tourcoing.

    Sofia Lamproulou, vient de Grèce, joue du qanoûn (sorte de cithare). Nora Thiele, qui réside en Allemagne, joue des percussions, bendir (tambour sur cadre) et riq (tambourin traditionnel). Naziha Azzouz, établie à Lyon, est la chanteuse et joue également du riq. Les trois femmes se sont rencontrées en 2009 et ont joué ensemble. Elles ont toutes les trois le désir de chanter l’amour, la fraternité, l’acceptation qui sont « des mots clefs pour un monde meilleur », selon Naziha Azzouz.

    Elles ont été réunies à nouveau avec la volonté d’associer différentes parties du monde à travers leurs voix et leurs instruments traditionnels. Elles ont présenté durant le concert des chants soufis (chants sacrés), des chants traditionnels de chaque pays dont elles sont originaires ainsi que des compositions.

    Le concert avait lieu dans le cadre de la première phase de préfiguration de l’implantation d’une antenne de l’Institut du Monde arabe (IMA). Elle se poursuivra jusqu’en 2013. Cette préfiguration est accompagnée par des concerts et l’exposition Qantara. Les activités organisées dans le cadre de cette arrivée dépassent le cadre seulement artistique. En effet l’IMA propose également des formations en langue (dans le but de former des professeurs) et des séminaires de civilisation proposés aux entreprises qui souhaitent investir ou travailler avec le monde arabe ou moyen oriental. Toutes les activités proposées sont des expérimentations afin de créer un lien avec les habitants et d’étudier la réception du public et des opérateurs culturels.

    Quant au concert, il s’agit du premier donné en partenariat avec la Cave aux Poètes. Il sera suivi par un autre le 27 janvier au Grand Mix à Tourcoing et par des conférences débat dès le 24. Ce lieu présente l’avantage d’être une salle de musique actuelle ou les gens peuvent s’asseoir ou rester debout et donc se laisser bercer par la musique. C’est d’ailleurs ce qu’ont fait les nombreuses personnes présentes, n’hésitant pas à danser, à saluer et à applaudir les trois artistes.
    La Voix du Nord
    Paris, le 15 janvier 2012.


  • LE SOUFISME est une voie d’enseignement et de « cheminement » spirituels qui s’inscrit au cœur de la tradition de l’Islam. Cette voie est aussi une expression de sa culture et, l’on pourrait dire, l’esprit même de sa Civilisation. En ce sens, le Soufisme qui est d’abord une expérience spirituelle, un « Dhawq » ou une saveur personnelle, a été ensuite tout le long de l’histoire, la source continue d’une créativité, intellectuelle, poétique, littéraire, artistique (en particulier musicale) et, d’une façon encore plus globale, bien qu’insuffisamment explorée, la source d’une productivité sociétale particulièrement riche et remarquable.

    C’est ce lien entre expérience spirituelle et la diversité des colorations de ses expressions culturelles et sociales, que le Festival de Fès de la Culture Soufie cherche à mettre en lumière et à décliner à travers la programmation de chacune de ses éditions.

    Car l’une des caractéristiques de la voie du Soufisme est de permettre cette articulation si rare entre l’accomplissement d’une transformation de soi et celui d’une transformation collective. Cette interaction entre le personnel et le collectif permet la production d’une culture vivante, qui change avec le temps et les lieux, mais dont le but ultime est d’être l’expression de valeurs universelles. Elle enseigne et véhicule en chaque temps, chaque lieu, de quelle manière il est possible de se rapprocher des plus hauts niveaux de nos accomplissements humains, individuels ou sociaux. Les chants, l’art ou la littérature du Soufisme exprimés dans les langues et les modalités culturelles du Continent Sub-Indien, de l’Afrique noire, du Maghreb, d’Asie ou d’Europe Centrale ou du Moyen Orient, vont tous faire référence à la nécessité de dépasser les limites de nos égocentrismes, personnels ou collectifs, pour accéder au sens ultime et universel de l’amour, de la connaissance ou de la compassion.

    Cela suppose que ces cultures diverses ne soient pas seulement approchées comme des patrimoines ou des legs du passé mais plutôt de par ce qu’elles peuvent transmettre à notre monde d’aujourd’hui de leurs messages les plus profonds, celui de la célébration d’un sens ultime de la Beauté – celle dont Dostoïevski disait qu’elle seule pouvait sauver le monde – qui s’exprime dans une sagesse de vie, une noblesse du comportement humain ; un art de vivre, conçu dans son sens le plus élevé, et qui est l’âme même d’une civilisation.

    Il est important aujourd’hui, en mettant en relation ces cultures et les valeurs qu’elles véhiculent, de rendre possible cette perception de l’Islam en tant que projet civilisationnel.

    Et de s’interroger sur la manière dont ce projet peut contribuer à apporter des réponses aux défis sociétaux, locaux ou mondialisés, d’aujourd’hui. De quelle manière avec d’autres projets, d’autres courants de pensées ou de cultures, d’autres civilisations, il peut contribuer à « donner une âme à la mondialisation ». Contribuer à donner un sens à celle-ci en mettant l’homme, et son aspiration à atteindre des valeurs universelles, au centre de nos préoccupations et de nos gouvernances politiques et économiques.

    Le Festival de Fès de la Culture Soufie cherche ainsi, pendant dix jours, à réaliser d’une façon certes modeste, et à ce titre surtout illustrative, un paradigme essentiel pour la survie de notre humanité et une orientation vers un développement qualitatif et solidaire (et non seulement « quantitatif tel qu’il est conçu aujourd’hui par les critères purement financiers de la croissance).

    Il cherche à ouvrir des voies à l’échelle de la Culture de l’Islam, et au-delà, à une échelle globale, vers ce qu’Edgar Morin, dont nous nous réjouissons à cette occasion de sa présence parmi nous, a appelé « une politique de civilisation ».

    Fès peut ainsi, à travers son « Forum « une âme pour la mondialisation » et son Festival de la Culture Soufie, devenir le creuset et peut être le lieu de certaines réalisations expérimentales, d’une telle réflexion.

    C’est quantitativement peu mais cela peut sur un plan qualitatif signifier beaucoup. Si cette tentative d’initier les prémices d’une civilisation porteuse d’amour, de connaissance et de solidarité, et ouverte au dialogue entre les cultures et religions du monde, réussit un tant soit peu ici c’est qu’elle le peut aussi ailleurs. « L’éclosion d’une seule fleur est, dit un proverbe japonais, la preuve du printemps ! ».